7 raisons qui donnent à MuseScore l’image de logiciel amateur

Voilà ce que l’on peut lire ou comprendre (entre les lignes ou pas d’ailleurs) à propos de MuseScore. Il y a parfois cette idée qui circule selon laquelle MuseScore ne serait pas assez performant pour faire du travail « sérieux » et « professionnel » ; et qu’il faut pour cela utiliser les poids-lourds du marché : Finale ou Sibelius.

Spoiler alerte !
Cette croyance a la vie dure, mais elle est fausse !

J’en veux pour preuve la maison d’édition de musique contemporaine que j’ai fondée en 2016 (les éditions L’octanphare) qui commercialise des partitions plébiscitées dans le monde entier par nombre de professionnels. Les retours sur la gravure sont unanimes et excellents.

Désolé pour cette auto-promotion mais c’est le meilleur exemple que je puisse donner (et que je connaisse parfaitement).

Alors pourquoi un tel préjugé ?

Les raisons de cette croyance sont multiples, et tiennent en grande partie à la psychologie humaine et à certains biais cognitifs :

  • MuseScore est un projet développé par des bénévoles (du moins entre 2002 et 2018) dans le cadre d’un projet communautaire, hors démarche commerciale. Donc si ce n’est pas commercial, c’est forcément amateur.
  • MuseScore est gratuit. Comparé à un logiciel vendu plusieurs centaines d’euros, la valeur perçue est par conséquent quasi nulle. Tout comme un appareil vendu une bouchée de pain sera perçu comme bien moins performant et qualitatif que son équivalent le pus cher.
  • MuseScore est un logiciel libre. Et les logiciels libres souffrent (largement à tort mais ça c’est un autre débat) de cette image « amateure », à l’interface vieillotte, has been et aux performances modestes ou buguées.

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