Éliminer la saisie

Nous avons vu dans les messages des semaines précédentes comment saisir la notation dans le logiciel, et ce de différentes manières. En effet, MuseScore dispose de plusieurs modes de saisie, permettant tantôt de ne saisir que les notes en conservant les rythmes, ou bien l’inverse : saisir les rythmes en conservant les notes ; ou encore saisir au kilomètre, ou avec le clavier virtuel et même un clavier physique branché à l’ordinateur. Bref, les possibilités ne manquent pas (sans parler du clavier même de l’ordinateur !), et chacun, en fonction de ses préférences, se forge une routine de saisie.

Le point commun reste pour tout le monde, sauf exception, la recherche de l’efficacité, de la simplicité et surtout de la rapidité. Reconnaissons-le : écrire de la musique dans un logiciel demande un effort. Et quand la partition à rentrer est longue ou difficile, et bien cet effort est proportionnel. Et je pense que vous serez d’accord avec moi : le but de tout un chacun n’est pas de saisir de la notation dans un logiciel, mais bel et bien, au final, de faire de la musique.

Dans ce message, je vais vous montrer comment minimiser cet effort de saisie, voire même comment l’éliminer complètement. Et oui, quoi de plus séduisant que de ne plus avoir à saisir une seule note ou un seul rythme dans son logiciel, mais de pouvoir disposer tout de même de sa partition dans MuseScore pour la manipuler, la modifier et l’utiliser à volonté, comment le souhaite ?

Ceci est rendu possible par une fonction plutôt méconnue des utilisateurs, je veux parler de la fonction d’importation de fichier PDF. En effet, de nombreuses partitions de musique sont disponibles sur Internet au format PDF. Et bien sachez que MuseScore peut, dans une certaine mesure, importer ces fichiers et les convertir en fichier mscz.

Pour cela il vous faut quatre choses : le logiciel MuseScore, une partition au format PDF, mais aussi un compte sur le site musescore.com et une connexion Internet. Et oui, la conversion du fichier PDF ne se fait pas dans le logiciel mais à partir du site internet. Il vous faut donc vous identifier avec un compte préalablement créé (un compte gratuit est parfaitement suffisant), et bien entendu disposer d’un accès à Internet.

Si vous n’avez pas de compte gratuit, je vous montre comment en créer un en évitant les pièges du marketing offensif de Muse Group pour vous vendre un abonnement. C’est ici en vidéo : https://youtu.be/X2KxfDVvBdA

Ceci est un extrait de la liste de diffusion hebdomadaire Hacking MuseScore. Chaque mardi j’envoie un message sur MuseScore.

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L’influence de Finale

À la fin du mois d’août, l’éditeur Make Music annonçait la fin programmée de son logiciel emblématique d’édition musicale, à savoir Finale. Cela a engendré une déflagration dans le milieu de la notation musicale et les concurrents se sont tour à tour positionnés par rapport à cette nouvelle. MuseScore, rapidement, avait tendu la main aux utilisateurs de Finale.

Ces derniers jours, le chef de projet Martine Keary (alias Tantracul) s’intéresse un peu plus à ces utilisateurs prochainement orphelins de leur logiciel, en leur proposant de répondre à un sondage concernant ce qui est important pour eux dans leur logiciel actuel : https://7370iq7bhjp.typeform.com/about-finale

On trouve dans ce sondage des questions relatives à des fonctionnalités caractéristiques du logiciel Finale, comme l’entrée Speedy, le copier-coller par glissement, des fonctions de mise en page par glissement également, par exemple. Sept questions au total pour lesquelles l’utilisateur est invité à indiquer si cette fonction est pas du tout importante jusqu’à indispensable sur une échelle de graduation.

Pourquoi ce sondage n’est-il pas si anodin que ça pour nous, utilisateur de MuseScore ? Et bien parce que montrer un tel intérêt pour les habitudes et les fonctionnalités que les utilisateurs de Finale estiment importantes est une attention somme toute louable, censée permettre un meilleur accueil et une meilleure transition de ces utilisateurs. La question que l’on peut légitimement se poser, c’est jusqu’à quel point la prise en compte de ces habitudes va venir faire évoluer le logiciel MuseScore.

Quand on demande si l’entrée Speedy est un outil indispensable, peut-être peut-on imaginer que cette fonctionnalité soit implémentée dans MuseScore à l’avenir ? Il y aurait alors dans cet exemple précis un apport positif et enrichissant de ce potentiel mouvement d’utilisateurs de Finale vers MuseScore. C’est vrai que régulièrement en formation, les habitués de Finale me demandent si l’entrée Speedy existe également dans MuseScore. Si cela arrive un jour, nombre d’entre eux seraient ravis, car cette fonctionnalité de saisie de la notation extrêmement performante est en général très appréciée.

Sans vouloir faire de « plans sur la comète » comme le dit l’expression consacrée, l’avenir nous dira si ce sondage n’était qu’une première étape vers de nouvelles fonctions que nous verrions apparaître dans les prochaines versions, motivées par une meilleure transition pour les nouveaux utilisateurs arrivant de Finale, mais qui en fin de compte permettrait de faire avancer positivement notre logiciel préféré.

En attendant, je serais curieux de connaître quelle est, pour vous, la fonction indispensable, celle dont vous ne pourriez plus vous passer dans MuseScore. N’hésitez pas à me l’indiquer en répondant à ce message. Et n’hésitez pas non plus à relire les derniers messages de ce mois de septembre, messages qui explorent les différentes possibilités de saisie de la notation autre que le mode par défaut.

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Agrandir ses mesures à l’infini

Nous continuons notre exploration des différents modes de saisie dans le logiciel. Aujourd’hui, voyons comment saisir de la notation dans une mesure à l’infini, sans se soucier de l’indication de mesure.

Il s’agit du mode de saisie Insérer. Je rappelle que pour accéder aux différents modes de saisie dans le logiciel, il faut positionner le pointeur de sa souris en bas à droite de l’icône de saisie des notes, dans la barre d’outil, et maintenir ce clic pour faire apparaître la fenêtre avec les différentes options. Le mode de saisie Insérer et le dernier de la liste, avec une petite noire et le signe plus à côté :

Une fois ce mode de saisie sélectionné, le logiciel actif dans la partition le curseur bleu dans la mesure et votre pointeur est suivi d’une petite ligne bleue pour indiquer que la saisie est active. Jusqu’ici rien de nouveau. Dans l’exemple qui suit, je suis parti d’une mesure à 4/4. À partir de maintenant, chaque noire que je vais entrer dans cette mesure va venir en plus des quatre temps initiaux. Cela me permet de saisir autant de notes et de rythmes que je souhaite et de dépasser allègrement les quatre noires dans la mesure comme prévu initialement par l’indication de base :

Comme à chaque fois qu’une mesure comporte plus de valeurs rythmiques qu’elle peut en contenir compte tenu de son indication, le logiciel fait apparaître à la fin de la mesure au-dessus de la portée un petit signe + (plus) pour mentionner cette particularité. À contrario, une mesure défective comportant moins de valeurs rythmiques que ce qu’elle peut en comporter fera apparaître le signe – (moins) au même endroit.

Petite précision pour finir : je rappelle que pour revenir au mode de saisie des notes par défaut, il faut réafficher la fenêtre de choix en maintenant cliqué en bas à droite de l’icône du mode de saisie et sélectionner le crayon Par défaut (Une à une), le premier dans la liste des choix.

Voici donc une fonction très pratique pour écrire de la notation de musique ancienne ou contemporaine, notations qui ne répondent pas forcément aux indications de mesures habituelles.

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Saisir des rythmes sans hauteur de notes

On continue notre exploration des modes de saisie alternatifs dans le logiciel. Après avoir vu la semaine passée comment modifier la hauteur des notes en laissant le rythme préalablement déjà saisi, on s’attarde aujourd’hui à tester un autre mode de saisie qui s’appelle « Rythme sans hauteur », c’est-à-dire que l’on saisit le rythme seul mais pas de hauteur de note.

Pour l’activer, il suffit de maintenir cliqué le coin droit en bas de l’icône de saisie des notes et de sélectionner le deuxième mode en dessous de celui par défaut. L’icône prend alors l’apparence d’une note entourée du signe inférieur et du signe supérieur :

Une fois ce mode activé, le curseur apparait dans la portée et votre pointeur de souris comprend la petite note en son extrémité. Vous remarquerez que vous pouvez toujours saisir la notation comme d’habitude en venant positionner une note sur une ligne ou une interligne de la portée. Donc pour le moment, pas de différence avec le mode de saisie par défaut !

Pourtant, vous pouvez cliquer sur une valeur rythmique dans la barre d’outils ou en utilisant les chiffres de votre clavier, et vous verrez que la notation continue de s’ajouter sur la portée en fonction des rythmes sur lesquels vous appuyez. La hauteur de note, quant à elle, ne change jamais :

Dans le mode de saisie par défaut, un appui sur une valeur rythmique dans la barre d’outils ou sur les chiffres du clavier n’ajoute pas de note dans la portée. Cela sélectionne simplement la valeur du rythme souhaité. Il faut ensuite aller cliquer dans la portée pour ajouter une note en choisissant sa hauteur. Ici, dans le mode « Rythme sans hauteur », l’intérêt est de pouvoir saisir des rythmes « au kilomètre », lorsque la hauteur de note n’est pas importante et potentiellement toujours la même, comme c’est le cas par exemple avec des percussions à hauteur indéterminée. Dans ce cas, il n’y a qu’à cliquer sur les valeurs rythmiques dans la barre d’outils ou bien les chiffres de son clavier et les rythmes vont s’écrire à la suite sur la portée.

Vous avez donc ici un autre mode de saisie de notes alternatif qui peut être très puissant en fonction de ce que vous avez à écrire. À tester sans modération !

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Modes de saisie alternatifs

Pour saisir des notes dans le logiciel, il faut que le mode de saisie des notes soit activé. En général en haut à gauche, dans la barre d’outils, on clique sur le petit crayon pour l’activer, ou dans les versions précédant la version 4, sur le symbole « N » (comme note). À partir de là, un curseur bleu apparaît dans la portée et le pointeur de la souris présente une note de la valeur rythmique sélectionnée à son extrémité. On peut alors cliquer dans la portée pour saisir ses notes. La logique est toujours la même, on choisit la valeur rythmique puis on place la hauteur de note dans la portée.

Toutefois, il est possible, dans le cas où l’on souhaiterait faire des corrections dans sa partition de modifier uniquement des noms de notes, c’est-à-dire des hauteurs de notes, mais en conservant les rythmes déjà écrit. Dans ce cas-là, il existe un mode de saisie des notes alternatif.

En fait il existe 5 autres modes de saisie de notes alternatifs ! Celui qui nous intéresse aujourd’hui c’est la saisie des hauteurs de notes existantes. Si vous laissez votre pointeur de souris appuyé dans l’angle inférieur droit de l’icône de saisie des notes dans la barre d’outils, vous accédez aux autres modes de saisie alternatifs et vous pouvez choisir hauteur de notes existantes :

Quand ce mode est enclenché vous pouvez cliquer dans la partition pour remplacer des hauteurs de notes et le logiciel conservera les rythmes qui sont déjà écrit. C’est particulièrement efficace quand on rentre de la notation au clavier, puisqu’on n’a pas à se soucier des changements de rythme, ceux-ci seront conservés en l’état, et l’on peut taper au kilomètre. Je vous invite à expérimenter ce mode de saisie des notes à chaque fois que vous avez besoin de faire une correction dans votre partition, correction qui ne nécessite pas de changer le rythme de votre musique.

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La version 4.4 est disponible

Elle est sortie mardi dernier 27 août et embarque de nombreuses nouveautés que nous allons parcourir durant ce mois de septembre.

Le billet d’annonce est ici (en anglais) : https://musescore.org/en/4.4

Si vous souhaitez le lire en français, utilisez les navigateurs Chrome ou Chromium. Ceux-ci vous proposeront une traduction automatique en français. Elle n’est pas parfaite mais permet de comprendre l’essentiel facilement si vous ne maîtrisez pas la langue de Shakespeare.

Quelques rappels de ce qu’il faut savoir, de manière générale :

  • Le logiciel peut se télécharger ici : https://musescore.org/fr/download
  • Vous pouvez installer la version 4 à côté de la version 3, de manière indépendante
  • Si vous installez cette version 4.4, cela remplacera une éventuelle version 4 antérieure
  • Cette version 4.4 risque de comporter des bugs (comme toute nouvelle version). Vous pouvez jouer la sécurité et attendre les correctifs qui vont arriver (version 4.4.1, 4.4.2, etc.)
  • Mettre à jour sa version 4 vers la dernière 4.4 est sans danger pour vos partitions
  • Le programme Muse hub n’est pas nécessaire pour installer et faire fonctionner MuseScore Studio (cela sert à installer et fournir à MuseScore des banques de son plus qualitatives)

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Merci !

Il y a un paramètre qui permet de mesurer la réussite d’une newsletter et son niveau d’appréciation par le lecteur : c’est le taux d’ouverture. Par exemple, si vous envoyez un message à 100 abonnés et que 10 personnes ouvrent le message et le lisent, le taux d’ouverture est donc de 10 %.

Il existe de nombreuses études statistiques sur les usages des internautes en la matière. En se référant à l’étude de Campaign Monitor de 2022 (lien), on constate que le taux d’ouverture moyen d’une newsletter, tous domaines confondus, est de 21,5 %.

C’est en lisant ces chiffres que je me rends compte que cette liste de diffusion et utile et très appréciée, car j’ai le plaisir de vous annoncer que pour cette année 2024, le taux d’ouverture moyen actuel de la newsletter hebdomadaire Hacking MuseScore est de 57,82 %, soit plus du double de la moyenne généralement admise.


L’objectif ici n’est surtout pas de faire de l’autosatisfaction, mais il me tenait à cœur de vous partager ces chiffres pour vous remercier de votre fidélité et de votre engagement, qui m’indiquent chaque semaine que ces contenus que je propose à travers le projet Hacking MuseScore vous sont utiles et aident chacune et chacun à gagner en autonomie pour leur propre pratique musicale.

Si vous appréciez cette liste de diffusion, n’hésitez pas à la faire connaître autour de vous et à partager ses contenus comme bon vous semble, pour en faire profiter un maximum de personnes. Le lien d’inscription est ici : https://subscribepage.io/hackingmusescore

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Comprendre et bien gérer les marges

En matière de mise en page, MuseScore regorge de réglages en tous genres. En fait, quasiment tout espace entre n’importe quel élément de la partition peut se régler. C’est à la fois une bonne et une moins bonne nouvelle.

Une bonne nouvelle car le logiciel se révèle être très puissant pour mettre en forme la musique.

Une moins bonne nouvelle car dans le manuel en ligne (officiel), seulement huit pages sont consacrées à ces réglages ! Autant vous dire qu’un bon paquet d’entre eux ne sont pas abordés dans cette documentation.

Alors on expérimente par soi-même. Et on peut tâtonner longtemps… Comme ça fait maintenant 14 ans que je tâtonne de mon côté, je vous partage ce que j’ai pu observer. Aujourd’hui, en l’occurrence, les marges.

Les marges sont des espaces dans lesquels le logiciel ne placera pas d’éléments de notation. Ce qui ne vous empêche pas, vous, de le faire manuellement (sauf une portée).

Les marges de la page _(en bleu dans le croquis ci-dessous)

Ce sont les marges habituelles que l’on retrouve dans un logiciel de traitement de texte. Elles permettent de laisser de la place sur le contour de la page : haut, bas, gauche, droite et de ne pas imprimer de la notation qui vienne au bord de la feuille.

Ces marges se règlent dans le menu Format > Paramètre de la page.
Unité : millimètre (ou inche = pouce)
Réglage différencié pages paires / impaires pour tenir compte d’une éventuelle reliure
Elles s’appliqueront à toutes les pages de la partition.

Les marges supérieure / inférieure (en rouge dans le croquis ci-dessous)

Dans le sens horizontal, seules les marges gauche et droite viennent entre la notation et le bord de la page. On peut d’ailleurs les visualiser avec le menu Affichage > Afficher > Afficher les marges des pages.

Mais dans le sens vertical, il y a des marges supplémentaires qui viennent se placer entre les marges du haut / du bas et la notation.

Quand je dis la « notation », il s’agit de l’extrémité du dessus de la première portée et de l’extrémité du dessous de la dernière portée.

Ces marges se trouvent dans le menu Format > Style > Page

  • Marge au-dessus de la musique
  • Marge eu-dessous de la musique

Ici l’unité est l’espace de porte (sp), donc une unité différente des marges de la page vues précédemment.

Visuellement, cela donne :

À RETENIR
Contrairement à l’axe horizontal, nous avons donc dans le sens vertical deux réglages qui se cumulent pour obtenir de l’espace entre le bord du haut ou du bas de la page et la première / dernière portée.

Si vous voulez obtenir un comportement (et donc en amont une réflexion) homogène sur vos deux axes horizontal / vertical, il est possible de régler les marges au-dessus / au-dessous de la portée à 0 (par défaut, elle sont réglé à 7 sp).

Ceci est un extrait de MuseScore Architecte, le programme de formation ciblé sur un seul objectif : mettre en forme, mettre en page une partition.

Pour en savoir plus sur cette formation, c’est ici :

Nouvelle version 4.4 à venir

La prochaine version du logiciel sera la numéro 4.4. Fini donc la version 4.3.x. Cela signifie que l’on arrête les correctifs qui corrigent des bugs dans cette version 4.3 (les correctifs, c’est le 3e et dernier chiffre du numéro de version) et que l’on passe à une nouvelle version mineure (le chiffre du milieu passe de 3 à 4). Donc, si on change de version, même mineure, cela indique l’arrivée de nouvelles fonctions. Et ces nouvelles fonctions seront dédiées aux percussions :

  • Nouvelle banque de son « Drumline » dans les Muse Sounds
  • Nouvelle interface pour saisir la notation de percussions. Fini donc la fenêtre qui s’affiche en bas de l’écran pour cliquer sur un élément de batterie. La fenêtre d’édition du set de batterie disparait également, au profit d’une nouvelle interface beaucoup plus moderne et intuitive.
  • Changement du framework (la bibliothèque d’instructions informatiques qui fait fonctionner le logiciel) pour la nouvelle version 6 de Qt. Vous vous dites surement que ce dernier point ne vous concerne guère, mais il peut avoir une incidence sur l’obsolescence de certains ordinateurs qui ne pourraient pas accepter ce Qt6 et donc ne pas faire fonctionner MuseScore Studio 4.4.

Source (en anglais) : https://musescore.org/en/node/365783

Affaire à suivre donc pour cette version 4.4 qui devrait arriver dans les prochains jours (la version a été figée hier pour être mise à disposition des traducteurs qui vont préparer pour chaque langue disponible les nouvelles chaines de caractères introduites par les nouveautés évoquées précédemment).

La version 4.5 qui viendra compléter les fonctions de percussions est prévue pour décembre.

Ceci est un extrait de la liste de diffusion hebdomadaire Hacking MuseScore. Chaque mardi j’envoie un message sur MuseScore.

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Cross notation avec MuseScore

La cross notation ou notation entre portée d’un même système est très répandue pour le piano, la harpe, l’orgue. C’est souvent un casse-tête car aucune option n’est présente dans le logiciel pour dispatcher les notes vers la portée du dessus ou du dessous.

Et pourtant, il suffit d’un clic et de deux touches. Je vous montre comment faire en vidéo ici :

Vous verrez que c’est très simple en réalité. Et quand on combine cette possibilité avec les fonctions de visibilité (raccourci ‘V’) et d’inversion des éléments (raccourci ‘X’), on peut modeler sa notation comme on le veut et faire de la cross notation de différentes manières.

Ajoutez à cela la possibilité d’éditer les hampes par un double-clic dessus et vous faites ce que vous voulez. Exemple :

Pour obtenir ce résultat :

  1. Double-cliquez sur la hampe
  2. Étirez-la avec la poignée qui apparaît (le petit carré à son extrémité)
  3. Dans l’onglet ‘Propriétés’, décochez l’auto-placement

Et voilà ! je vous laisse vous exercer avec ça.

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