Hier, j’expliquais pourquoi – selon moi – MuseScore se coltinait une image de logiciel non professionnel plutôt destiné aux amateurs, avec 7 raisons identifiées.
Maintenant, prenons du recul.
Prenons le cas du leader historique : Finale. Il ne faut pas oublier que son développement s’est fait peu à peu, au fil des années, comme tout logiciel et donc comme MuseScore.
Un exemple :
Finale est sorti en 1988. Les parties liées au conducteur (ce que l’on modifie dans le conducteur est automatiquement reporté dans la partie séparée et vis versa) sont apparues en 2007, soit 19 ans plus tard (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Finale_(logiciel)).
Or, durant 19 ans, personne n’a dit « Finale est inutilisable par des professionnels car il n’y a pas la fonction des parties liées ». Ce logiciel avait un quasi monopole sur le monde de la gravure et cela suffisait à lui conférer l’étiquette de référence en la matière, à la pointe de ce qui se fait de mieux. Et pour produire les partitions de chaque instrument, et bien cela se faisait manuellement, à grand renfort de comparaison permanente et de correction de part et d’autre.