La version 4.4 est disponible

Elle est sortie mardi dernier 27 août et embarque de nombreuses nouveautés que nous allons parcourir durant ce mois de septembre.

Le billet d’annonce est ici (en anglais) : https://musescore.org/en/4.4

Si vous souhaitez le lire en français, utilisez les navigateurs Chrome ou Chromium. Ceux-ci vous proposeront une traduction automatique en français. Elle n’est pas parfaite mais permet de comprendre l’essentiel facilement si vous ne maîtrisez pas la langue de Shakespeare.

Quelques rappels de ce qu’il faut savoir, de manière générale :

  • Le logiciel peut se télécharger ici : https://musescore.org/fr/download
  • Vous pouvez installer la version 4 à côté de la version 3, de manière indépendante
  • Si vous installez cette version 4.4, cela remplacera une éventuelle version 4 antérieure
  • Cette version 4.4 risque de comporter des bugs (comme toute nouvelle version). Vous pouvez jouer la sécurité et attendre les correctifs qui vont arriver (version 4.4.1, 4.4.2, etc.)
  • Mettre à jour sa version 4 vers la dernière 4.4 est sans danger pour vos partitions
  • Le programme Muse hub n’est pas nécessaire pour installer et faire fonctionner MuseScore Studio (cela sert à installer et fournir à MuseScore des banques de son plus qualitatives)

Ceci est un extrait de la liste de diffusion hebdomadaire Hacking MuseScore. Chaque mardi j’envoie un message sur MuseScore.

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Merci !

Il y a un paramètre qui permet de mesurer la réussite d’une newsletter et son niveau d’appréciation par le lecteur : c’est le taux d’ouverture. Par exemple, si vous envoyez un message à 100 abonnés et que 10 personnes ouvrent le message et le lisent, le taux d’ouverture est donc de 10 %.

Il existe de nombreuses études statistiques sur les usages des internautes en la matière. En se référant à l’étude de Campaign Monitor de 2022 (lien), on constate que le taux d’ouverture moyen d’une newsletter, tous domaines confondus, est de 21,5 %.

C’est en lisant ces chiffres que je me rends compte que cette liste de diffusion et utile et très appréciée, car j’ai le plaisir de vous annoncer que pour cette année 2024, le taux d’ouverture moyen actuel de la newsletter hebdomadaire Hacking MuseScore est de 57,82 %, soit plus du double de la moyenne généralement admise.


L’objectif ici n’est surtout pas de faire de l’autosatisfaction, mais il me tenait à cœur de vous partager ces chiffres pour vous remercier de votre fidélité et de votre engagement, qui m’indiquent chaque semaine que ces contenus que je propose à travers le projet Hacking MuseScore vous sont utiles et aident chacune et chacun à gagner en autonomie pour leur propre pratique musicale.

Si vous appréciez cette liste de diffusion, n’hésitez pas à la faire connaître autour de vous et à partager ses contenus comme bon vous semble, pour en faire profiter un maximum de personnes. Le lien d’inscription est ici : https://subscribepage.io/hackingmusescore

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Polyrythmie et équivalences

La semaine passée nous avons vu comment écrire une polyrythmie dans le logiciel : deux instruments qui jouent simultanément mais avec des indications de mesure différentes (la vidéo est ici). Je n’avais pas précisé qu’il s’agissait alors d’une équivalence temps = temps. Voici donc un second erratum.

Avant de continuer, je rappelle ce qu’est une équivalence : c’est ce que l’on a fait avec la polyrythmie : faire jouer simultanément des rythmes qui n’ont pas la même indication de mesure (donc pas les mêmes temps : en nombre et en vitesse). Par extension, l’équivalence c’est le rapport entre deux métriques rythmiques.

Cela ne s’applique pas forcément à des rythmes joués en même temps. L’équivalence apparaît dès lors que l’on enchaine également ces rythmes. Par exemple, comment passer d’une mesure à 4/4 à une mesure à 6/8 ? Le tempo accélère-t-il ou au contraire est-ce qu’il ralentit ? Ou bien est-ce que ce sont les valeurs rythmiques qui changent de vitesse ?

L’équivalence est donc la « règle » qui indique comment passer d’une métrique à une autre quand on interprète la musique.

Il y a deux grands principes d’équivalences : temps = temps et croche = croche. Dans le cas de la polyrythmie de la semaine dernière, l’équivalence c’était temps = temps, car les temps de la mesure en 4/4 étaient « alignés », « synchronisés » avec les temps de la mesure à 12/8 :

Un temps du 4/4 avait la même durée qu’un temps en 12/8.

Par contre, comme chaque temps ne contient pas le même nombre de croches (deux croches pour un temps en 4/4 contre trois croches pour un temps en 12/8), ces croches n’ont plus la même vitesse ! Forcément, dans le même temps on doit en jouer deux en 4/4 contre trois en 12/8. Les croches sont donc plus rapides en 12/8. C’est le premier des deux grands principes d’équivalence : temps = temps.

Bien sur, dans MuseScore, il est possible d’écrire la musique selon l’autre principe d’équivalence, c’est ce que nous verrons dans une prochaine vidéo.

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L’étrange arithmétique de Muse Group

Il y a 4 jours j’ai reçu un mail de Muse Group me proposant un abonnement Pro+ au site musescore.com avec une remise de 90% (offre d’été) :

Outre le fait que l’on peut s’interroger sur la pertinence d’un tarif que l’on peut remiser à hauteur de 90%, vous allez découvrir l’arithmétique très… particulière de Muse Group.

En consultant le tarif public de l’offre Pro+ sur le site musescore.com, on voit ceci :


Avec donc un tarif affiché à 69,99€ pour 12 mois, à l’issue de la période d’essai gratuit.

On remarque le bouton que l’on peut activer pour bénéficier de l’offre d’été, ce qui correspond au mail que j’avais reçu. En activant ce bouton, on obtient :


Une banderole de couleur apparait en haut, avec la remise annoncée dans le mail : -90%. En dessous, le tarif affiché passe alors à 39,99€ pour 12 mois, avec le prix correspondant par jour (0,11€ = 39,99 ÷ 365).

Pas besoin d’être un génie des maths pour remarquer que 90% de remise appliqués à un prix de départ de 69,99€, cela ne fait pas 39,99€ (mais plutôt 7€).

En revanche, il faut retirer environ 42,9% au prix de départ (69,99€) pour obtenir le prix de l’offre d’été (39,99€).

Moralité : Muse Group propose une offre avec 90% de remise mais en réalité, la remise effective n’est que de 42,9%.

Inutile de préciser que cette situation est en infraction avec la législation française et même européenne (ordonnance n° 2021-1734 du 22 décembre 2021 transposant la directive européenne 2019/2161 dite « Omnibus », applicable pour la France depuis le 28 mai 2022).


Source : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/des-regles-plus-claires-contre-les-faux-rabais

Vous voilà maintenant informé(e) si d’aventure vous souhaitiez souscrire à cette offre. De manière générale, étudiez bien les prix affichés, avec ou sans remise et faites surtout attention à la manière dont le tarif s’applique : à la semaine, au mois ou pour 12 mois (car toutes ces versions cohabitent sur le site).

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Comprendre et bien gérer les marges

En matière de mise en page, MuseScore regorge de réglages en tous genres. En fait, quasiment tout espace entre n’importe quel élément de la partition peut se régler. C’est à la fois une bonne et une moins bonne nouvelle.

Une bonne nouvelle car le logiciel se révèle être très puissant pour mettre en forme la musique.

Une moins bonne nouvelle car dans le manuel en ligne (officiel), seulement huit pages sont consacrées à ces réglages ! Autant vous dire qu’un bon paquet d’entre eux ne sont pas abordés dans cette documentation.

Alors on expérimente par soi-même. Et on peut tâtonner longtemps… Comme ça fait maintenant 14 ans que je tâtonne de mon côté, je vous partage ce que j’ai pu observer. Aujourd’hui, en l’occurrence, les marges.

Les marges sont des espaces dans lesquels le logiciel ne placera pas d’éléments de notation. Ce qui ne vous empêche pas, vous, de le faire manuellement (sauf une portée).

Les marges de la page _(en bleu dans le croquis ci-dessous)

Ce sont les marges habituelles que l’on retrouve dans un logiciel de traitement de texte. Elles permettent de laisser de la place sur le contour de la page : haut, bas, gauche, droite et de ne pas imprimer de la notation qui vienne au bord de la feuille.

Ces marges se règlent dans le menu Format > Paramètre de la page.
Unité : millimètre (ou inche = pouce)
Réglage différencié pages paires / impaires pour tenir compte d’une éventuelle reliure
Elles s’appliqueront à toutes les pages de la partition.

Les marges supérieure / inférieure (en rouge dans le croquis ci-dessous)

Dans le sens horizontal, seules les marges gauche et droite viennent entre la notation et le bord de la page. On peut d’ailleurs les visualiser avec le menu Affichage > Afficher > Afficher les marges des pages.

Mais dans le sens vertical, il y a des marges supplémentaires qui viennent se placer entre les marges du haut / du bas et la notation.

Quand je dis la « notation », il s’agit de l’extrémité du dessus de la première portée et de l’extrémité du dessous de la dernière portée.

Ces marges se trouvent dans le menu Format > Style > Page

  • Marge au-dessus de la musique
  • Marge eu-dessous de la musique

Ici l’unité est l’espace de porte (sp), donc une unité différente des marges de la page vues précédemment.

Visuellement, cela donne :

À RETENIR
Contrairement à l’axe horizontal, nous avons donc dans le sens vertical deux réglages qui se cumulent pour obtenir de l’espace entre le bord du haut ou du bas de la page et la première / dernière portée.

Si vous voulez obtenir un comportement (et donc en amont une réflexion) homogène sur vos deux axes horizontal / vertical, il est possible de régler les marges au-dessus / au-dessous de la portée à 0 (par défaut, elle sont réglé à 7 sp).

Ceci est un extrait de MuseScore Architecte, le programme de formation ciblé sur un seul objectif : mettre en forme, mettre en page une partition.

Pour en savoir plus sur cette formation, c’est ici :

Nouvelle version 4.4 à venir

La prochaine version du logiciel sera la numéro 4.4. Fini donc la version 4.3.x. Cela signifie que l’on arrête les correctifs qui corrigent des bugs dans cette version 4.3 (les correctifs, c’est le 3e et dernier chiffre du numéro de version) et que l’on passe à une nouvelle version mineure (le chiffre du milieu passe de 3 à 4). Donc, si on change de version, même mineure, cela indique l’arrivée de nouvelles fonctions. Et ces nouvelles fonctions seront dédiées aux percussions :

  • Nouvelle banque de son « Drumline » dans les Muse Sounds
  • Nouvelle interface pour saisir la notation de percussions. Fini donc la fenêtre qui s’affiche en bas de l’écran pour cliquer sur un élément de batterie. La fenêtre d’édition du set de batterie disparait également, au profit d’une nouvelle interface beaucoup plus moderne et intuitive.
  • Changement du framework (la bibliothèque d’instructions informatiques qui fait fonctionner le logiciel) pour la nouvelle version 6 de Qt. Vous vous dites surement que ce dernier point ne vous concerne guère, mais il peut avoir une incidence sur l’obsolescence de certains ordinateurs qui ne pourraient pas accepter ce Qt6 et donc ne pas faire fonctionner MuseScore Studio 4.4.

Source (en anglais) : https://musescore.org/en/node/365783

Affaire à suivre donc pour cette version 4.4 qui devrait arriver dans les prochains jours (la version a été figée hier pour être mise à disposition des traducteurs qui vont préparer pour chaque langue disponible les nouvelles chaines de caractères introduites par les nouveautés évoquées précédemment).

La version 4.5 qui viendra compléter les fonctions de percussions est prévue pour décembre.

Ceci est un extrait de la liste de diffusion hebdomadaire Hacking MuseScore. Chaque mardi j’envoie un message sur MuseScore.

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8 manières de se former à MuseScore

Internet est un puits sans fond d’informations et de contenus en tous genres, une véritable mine d’or sur quasiment tous les sujets possibles. Mais c’est tellement vaste, qu’il est souvent difficile d’y retrouver.

En matière de formation ; et notamment pour la musique en général et pour l’utilisation du logiciel MuseScore en particulier, faisons le point sur les différentes possibilités, le but étant non pas de devenir un as de ce logiciel, mais plutôt (en tout cas c’est ma vision des choses) de devenir autonome dans sa pratique musicale, avec cet outil MuseScore Studio, le logiciel de notation musicale libre et gratuit, le plus utilisé au monde.

Alors comment peut-on apprendre à utiliser MuseScore ?
J’ai listé 8 possibilités, mais il en existe sûrement d’autres. N’hésitez pas à les indiquer en commentaires.

8 façons de se former à MuseScore

1. en autodidacte

2. avec les ressources officielles de MuseScore (manuel en ligne, forum, how to)

3. en lisant des livres

4. avec des contenus en ligne d’autres utilisateurs (chaînes YouTube, groupes de discussion Facebook, Discord…)

5. avec des stages, conférences ou ateliers « en présence » (via son employeur ou un organisme de formation, ou bien à l’occasion d’un événement)

6. avec des formations en ligne

7. avec des webinaires ou des visioconférences

8. auprès d’une personne qui vous accompagne en tête à tête, cote à cote ou à distance.

Je développe et commente ce billet en vidéo, c’est ici :

Et vous : quelle est votre manière préférée de vous former ? je vous invite à partager votre expérience ou votre à ce sujet en commentaire.

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MuseScore ARCHITECTE est disponible

Arrêtez de tâtonner et de bidouiller vos portées ou votre notation !

Devenez un(e) véritable architecte de vos partitions !

  • Organisez et mettez en page votre musique facilement et rapidement.
  • Donnez à vos partitions l’apparence que vous souhaitez, en contrôlant leurs moindres aspects visuels !
  • Obtenez des partitions fonctionnelles, faciles et agréables à lire et à jouer !

MuseScore est un outil très complet mais une jungle de réglages, distances, marges dans de multiples recoins. Et laissez-moi deviner…

Vous ne maîtrisez pas l’agencement de votre notation dans les portées, les retours à la ligne, à la page…
Vous galérez à placer vos textes ou votre symboles. Ça bouge tout seul et vous ne savez pas pourquoi…

Au final, vous perdez un temps fou et toute motivation, en pensant que ce vous voudriez est impossible à faire dans MuseScore. Et c’est bien normal.

Alors avant d’abandonner, découvrez le programme MuseScore ARCHITECTE :

C’est un programme ciblé sur un seul objectif : mettre en forme, mettre en page une partition.

Plutôt que de parcourir des formations généralistes dans l’espoir que le trop court chapitre sur la mise en page ne fasse pas qu’effleurer le sujet, je propose ici un programme spécifique, dédié à ce seul objectif de l’apparence graphique finale de votre musique.

Comment se former à MuseScore ?

Internet étant un puits sans fond d’informations et de contenus en tous genres, faisons le point sur les différentes possibilités de vous former à MuseScore, le but étant non pas de devenir un as de ce logiciel, mais plutôt (en tout cas c’est ma vision des choses) de devenir autonome dans sa pratique musicale via l’outil MuseScore (…Studio, devrais-je ajouter, puisque que c’est le nouveau nom de notre programme préféré).

Liste non exhaustive :
1. en autodidacte,
2. avec les ressources officielles de MuseScore (manuel en ligne, forum, how to),
3. en lisant des livres,
4. avec des contenus en ligne d’autres utilisateurs (chaines YouTube, groupes de discussion Facebook, Discord…)
5. avec des stages, conférences ou ateliers « en présence » (via son employeur ou un organisme de formation, ou bien à l’occasion d’un évènement),
6. avec des formations en ligne, des webinaires ou des visioconférences,
7. auprès d’une personne qui vous accompagne en tête à tête, cote à cote ou à distance.

Si vous pensez à d’autres façons de se former qui m’auraient échappées, faites m’en part !

Bien sur, chacun a un besoin particulier, des contraintes qui lui sont propres (de temps, d’argent, géographiques…), des habitudes personnelles de travail et d’apprentissage et des envies différentes. Et pour un même individu toutes ces données évoluent au cours de la vie ou en fonction de l’objectif fixé.

Dès lors, on se rend bien compte qu’il est parfaitement illusoire de penser que l’on peut trouver sur internet (c’est souvent là que l’on cherche en premier) LA formation ultime qui va résoudre tous nos problèmes rapidement et sans efforts. C’est par définition impossible et celui qui vous affirme le contraire avec une formation miracle n’a qu’un seul but : gagner de l’argent sans se soucier de savoir si sa solution vous sera bénéfique (ce que l’on appelle communément un marchand de tapis).

Mais alors, comment savoir ce qui va vous convenir – vous – pour ce que vous avez besoin de savoir faire, avec vos contraintes à vous (de temps, de compétences, d’argent, de matériel, de situation géographique…) ?

Comment savoir s’il vous faut suivre une formation en ligne, participer à un atelier en présence ou vous faire accompagner en tête à tête pour atteindre votre objectif ?

Comment savoir si tel cours ou tel contenu sera adapté à – votre – cas ?

Il y a à mon sens deux façons de procéder :

A. soit vous demandez son avis à un formateur professionnel, un expert dont c’est le métier. C’est comme faire un diagnostic chez un mécanicien pour une voiture ou chez un médecin pour une personne,

B. soit vous évaluez vous-même parmi les 7 modalités de formation évoquées ci-dessus laquelle ou lesquelles correspondent à vos attentes.

Dans le premier cas (A), le formateur saura vous conseiller la conduite à tenir. Pour le cas (B), encore faut-il pouvoir déterminer la bonne modalité de formation : contenu en ligne ou en présence ? Atelier de groupe ou tête à tête ? Avec un prof ou en autonomie ?

Pas de panique ! Pour vous aider, je vous propose d’utiliser 5 critères de sélection qui, une fois combinés, vous aideront à trouver la bonne solution pour – vous – : c’est la méthode SERGE (comme le prénom) :

1. la Sphère d’application (S) : la solution étudiée est-elle généraliste, ciblée ou hyper-ciblée ?

2. le niveau d’Expertise de la solution (E) : le contenu envisagé est-il fiable, qualitatif ou d’un haut niveau d’expertise ?

3. la Rapidité d’exécution (R) : obtenez-vous votre résultat immédiatement, à court, moyen ou long terme ?

4. la Gratuité ou non de la solution (G) : quel est le coût financier de la solution ?

5. l’Efficacité : atteignez-vous vous objectifs facilement ou difficilement ? Avec peu ou beaucoup d’efforts ?

Quand vous recherchez à vous former sur quelque chose (cela peut s’appliquer également à toute autre chose que la musique, bien entendu), posez-vous ces 5 questions de la méthode SERGE et vous y verrez plus clair dans ce que vous avez besoin et dans ce que l’on vous propose. Vous pourrez ainsi faire un choix plus éclairé, raisonné et surtout qui corresponde à – vos – attentes.

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Cross notation avec MuseScore

La cross notation ou notation entre portée d’un même système est très répandue pour le piano, la harpe, l’orgue. C’est souvent un casse-tête car aucune option n’est présente dans le logiciel pour dispatcher les notes vers la portée du dessus ou du dessous.

Et pourtant, il suffit d’un clic et de deux touches. Je vous montre comment faire en vidéo ici :

Vous verrez que c’est très simple en réalité. Et quand on combine cette possibilité avec les fonctions de visibilité (raccourci ‘V’) et d’inversion des éléments (raccourci ‘X’), on peut modeler sa notation comme on le veut et faire de la cross notation de différentes manières.

Ajoutez à cela la possibilité d’éditer les hampes par un double-clic dessus et vous faites ce que vous voulez. Exemple :

Pour obtenir ce résultat :

  1. Double-cliquez sur la hampe
  2. Étirez-la avec la poignée qui apparaît (le petit carré à son extrémité)
  3. Dans l’onglet ‘Propriétés’, décochez l’auto-placement

Et voilà ! je vous laisse vous exercer avec ça.

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