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Timeline – le défilé

Qui dit grande partition (avec beaucoup de mesures et/ou d’instruments) dit grande timeline.

Comme elle ne s’affiche que rarement en entier à l’écran, voici comment la faire défiler.

Commençons par ce que vous faites déjà quand vous déplacez votre partition dans l’écran : vous maintenez le clic (gauche) de la souris et vous faites glisser la partition dans la direction souhaitée. Et bien ça marche pareil dans la timeline. Essayez…

Avec la molette de la souris maintenant.
Actionnez la molette quand le pointeur se trouve dans la timeline :

  • les lignes d’éléments ne bougent pas
  • par contre la grille et les instruments défilent vers le haut ou vers le bas.

Et enfin en combinaison avec le clavier.

  • Maj + molette : défilement horizontal, de gauche à droite
  • Alt + molette : défilement horizontal comme le précédent, mais plus rapidement

Le raccourci du jour : Alt + flèche du haut / du bas : quand le mode de saisie des notes activé, permet de déplacer le curseur de saisie d’une portée à l’autre dans un même système.

Timeline – Autres fonctions

Hier je vous présentais la timeline, sorte de représentation sous forme de grille de la partition et de ses éléments structurants (changement de tempi, d’armures, d’indications de mesures, etc.).

On la fait apparaître dans l’interface via le menu Affichage > Timeline ou avec le raccourci F12. J’entends par F12 la « touche de fonction » 12. Donc pour être précis il faut en fonction de votre clavier utiliser éventuellement la combinaison de touches Fn + F12 pour y accéder (comme c’est le cas sur un mac – merci Jean-Marie pour le rappel).

Et bien ce n’est pas tout ! Cette timeline est plus élaborée qu’il n’y paraît. Voici donc quelques astuces pour en tirer son plein potentiel.

Vous avez compris qu’on cliquait sur un élément pour que la partition se déplace dessus et l’affiche au centre de la fenêtre d’édition. Ou bien que l’on pouvait cliquer sur une case de la grille qui représente une mesure en bas de la timeline.

Sachez qu’il est possible de sélectionner plusieurs mesures dans cette grille. Comment ? Comme pour toute sélection multiple : en maintenant la touche Maj (Shilt) appuyée et en cliquant dans les mesures désirées (conjointement).

Ou bien en cliquant (toujours avec la touche Maj appuyée) sur la première mesure puis sur la dernière mesure de la sélection souhaitée.

Ou encore en maintenant appuyés cette touche Maj ET le clic gauche de souris, et en dessinant la zone à sélectionner.

Dernière astuce pour aujourd’hui : si aucune mesure n’est encore sélectionnée dans cette timeline, maintenez appuyée la touche Ctrl (contrôle – donc Cmd pour les mac) puis cliquez sur une mesure dans la grille : la mesure se sélectionne (en bleu) mais pour tous les instruments de la partition (si celle-ci comporte plusieurs portées dans un système).

Timeline – comment littéralement se téléporter dans sa partition

Nous avons commencé une série sur le déplacement dans la partition avec la fonction de recherche. Aujourd’hui, faisons le point sur une autre fonction peu utilisée mais qui est diablement efficace pour se repérer et se déplacer facilement dans une partition, à plus forte raison quand celle-ci est longue et comporte de nombreuses pages. Il s’agit de la timeline. Cette fonction est présente depuis les version 3 et 4 du logiciel.

Timeline : on peut traduire par ligne de temps et à bien y réfléchir, c’est vrai que c’est étonnant que ce mot soit resté en anglais. Je me rappelle pourtant des discussions à ce sujet quand je participais aux traductions et nous avons préféré garder l’anglais plutôt que d’introduire une mauvaise traduction française.

La timeline, c’est une grille qui représente la partition dans laquelle on retrouve plusieurs éléments de celle-ci :

  • les différents tempi
  • les indications de mesure
  • les repères les armures
  • les barre de mesure
  • les saut et repères
  • les numéros de mesure

Il suffit donc de cliquer sur un élément de cette timeline pour que l’affichage dans la fenêtre d’édition se positionne sur cet élément instantanément. Par exemple vous voulez vous positionner au repère F de votre partition : cliquez sur F dans la timeline et cet endroit là s’affichera directement :

Ce qui est chouette, c’est que l’on peut cliquer sur un changement d’armure, sur une barre de reprise, une double barre ou sur un numéro de mesure bref, sur n’importe quel élément présent en cette timeline. Donc ça peut aller très vite pour se déplacer dans la partition et se repérer dans cette représentation sous forme de grille de la partition.

Pour afficher cette timeline, deux solutions :

  • menu Affichage > Timeline
  • ou le raccourci F12

Une fois la timeline affichée en bas de votre interface, vous pouvez la détacher pour la positionner ou bon vous semble (ou même sur un autre écran si vous en utilisez un), ou vous pouvez la fermer grâce aux trois petits points présents en haut à droite de sa propre fenêtre.

Mais ce n’est pas fini !

La timeline contient encore d’autres éléments ! En agrandissant sa fenêtre ou en utilisant le petit ascenseur sur la droite, vous découvrez en dessous une autre grille dans laquelle on peut visualiser la notation présente sous forme de cases pour chaque partie de sa partition. Dans l’exemple ci-dessous, la partition comporte onze instruments. Ceci sont tous représentés dans la timeline et à chaque mesure où il y a de la notation pour un instrument, la case est plus foncée. On peut donc facilement retrouver ce que l’on cherche dans la partition en cliquant sur n’importe quelle case :

Rechercher facilement dans la partition

Voici une fonction que j’apprécie pour me déplacer facilement et rapidement dans une partition : Rechercher / Aller à

C’est dans la menu Édition (l’avant-dernière option en bas), ou mieux encore avec le raccourci Ctrl+F (Cmd+F pour les adeptes de la pomme).

Quand vous lancez cette option, un petit champ de recherche apparaît en bas à gauche de la fenêtre d’édition :

C’est là que la magie opère.

Vous pouvez indiquer un numéro de mesure, un repère ou un numéro de page et appuyer sur la touche Entrée de votre clavier. Le logiciel va vous placer pile sur ce que vous recherchez, en le soulignant en bleu.

Exemples :

  • Rechercher la mesure 12 : saisissez « 12 »
  • Rechercher la page 12 : saisissez « p12 »
  • Rechercher le repère G : saisissez « g »

Cas particulier :

  • Rechercher le repère 3 (alors qu’il y a au moins 3 mesures dans la partitions) : saisissez « r3 »

En ajoutant la lettre « r » avant le chiffre 3, le logiciel fera la différence avec la mesure numéro 3. Idem pour les pages qui sont précédées de la lettre « p » pour éviter toute confusion.

Résultats du sondage de version

Voici les résultats du sondage lancé la semaine dernière.

La question était de savoir quelle version de MuseScore vous utilisez.

Concernant la représentativité, le nombre de votants est bien sur ridicule au regard du nombre total d’utilisateurs du logiciel de part le monde. Je pense aussi que pour la majorité des lecteurs de cette liste de diffusion, votre sensibilisation au logiciel est plus ancienne et plus poussée qu’un utilisateur « lambda ». Ce sondage est donc plus représentatif des habitudes d’utilisateurs accoutumés au logiciel.

J’avoue avoir été tout de même surpris par le résultat. Jugez par vous-même :

On constate donc que ce n’est pas la version 4 qui est la plus utilisée, mais la version 3. Cette version 4 est la première de l’ère « Muse Group / Ultimate Guitar », celle qui était censée propulser le logiciel dans une nouvelle période avec des moyens inédits par rapport aux années précédentes. On pouvait donc s’attendre à ce qu’elle s’impose auprès de la majorité des utilisateurs. Pourtant non. La version 3 reste plus utilisée. Je liste quelques unes des nombreuses raisons ici plus bas. Ce qui est certain, c’est que la V3 est plus éprouvée, plus aboutie que la V4 qui elle essuie les plâtres de nombreux changements.

On voit aussi que vous êtes 18% à utiliser deux version en même temps, soit par nécessité, soit pour bénéficier du meilleur des deux versions.

Enfin, il y a quand même 6% d’entre vous qui utilisent toujours la version 2. Là, on peut imaginer que la courbe d’apprentissage d’une version plus récente décourage des utilisateurs de longue date pour qui cette V2 semble convenir. La compatibilité avec un maximum de machines n’y est sans doute pas étrangère non plus.

Globalement, les raisons que vous avez évoquées ça et là sont multiples, en voici quelques unes :

  • reviennent souvent les problèmes de compatibilité de la version 4 avec des configurations pourtant pas si anciennes,
  • le besoin de travailler sur des partitions partagées avec des personnes qui pour telle ou telle raison utilisent d’anciennes versions de MuseScore (pas de rétro-compatibilité)
  • certaines opérations se révèlent plus pratiques dans la V3 que dans la V4,
  • d’autres utilisent la V4 uniquement pour le rendu sonore et la V3 pour le reste
  • a contrario, la V4 est écartée car le nouveau moteur audio donne des résultats inaudibles (craquements, latence)
  • la V3 reste indispensable pour obtenir des partitions qui soient utilisables dans l’application mobile,
  • le format de fichier compressé de la V4 (.mscz) empêche certaines utilisations possibles avec le format de la V3 (.mscx non compressé).

Octuple-croche et compagnie

Croche, double-croche, triple-croche, quadruple-croche, quintuple-croche…

On continue ?

Sextuple-croche, septuple-croche et octuple-croche.

Que ceux qui ont déjà utilisé ces valeurs rythmiques lèvent le doigts !

Elles ne servent jamais, mais sont tout de même présentes dans MuseScore, ici dans la version 4 :

Et comme c’est visuellement compliqué de les dessiner comme les croches, double-croches, etc. à cause des ligatures qui se chevaucheraient, elles sont indiquées, à partir de la quintuple-croche, avec leur « valeur » rythmique :

  • quintuple-croche = 128 (car il y a 128 quintuple-croches dans une ronde)
  • sextuple-croche = 256
  • septuple-croche = 512
  • octuple-croche = 1024

Si ces icônes n’apparaissent pas dans votre logiciel, vous pouvez les trouver en cliquant sur la roue crantée au centre de la barre d’outils (version 4). Dans la version 3, je ne les ai trouvés que dans la liste des raccourcis (et parfois non définis).

L’icône + de la barre d’outil

De plus loin que je me souvienne, il a toujours été question pour les développeurs et contributeurs de MuseScore de ne pas alourdir inutilement le logiciel, de ne pas surcharger les menus ni multiplier les options.

Ce parti pris a souvent été défendu dans des discussions sur le forum dans lesquelles des utilisateurs réclamaient telle ou telle fonction, tel ou tel bouton.

Force est de constater que ce temps est révolu avec la version 4 du logiciel. En voici un exemple frappant : un icône… inutile…? En tout cas un icône en double.

Il s’agit du bouton + de la barre d’outils :

Que fait ce bouton ? Il permet d’accéder aux options du menu Ajouter. Donc un parfait doublon. À une exception près : les divisions irrégulières.

Chacun jugera de l’utilité de cet icône.

Où trouver les raccourcis

Je creuse un peu plus le sujet de ce qui nous occupe en ce moment : les raccourcis, en répondant à une question qui m’a été posée :

« Où puis-je trouver les raccourcis ? »

Alors bien sur, on peut répondre en mentionnant les différentes documentations et ressources disponibles à cet égard :
– le manuel en ligne
– les diverses ressources que l’on a évoquées précédemment (comme le tableau comparatif des 477 raccourcis d’Elisabeth)

Mais il y a aussi d’autres moyens très simples d’identifier un raccourci, auxquels on ne pense pas toujours, et ce juste sous notre nez !

Dans le logiciel en lui-même :
– dans le menu Édition > Préférences > Raccourcis, avec un champ de recherche en plus (super pratique),
– dans chaque menu de la barre du haut (Fichier, Édition, etc.), si un raccourci est attribué à une fonctionnalité, il est indiqué sur la ligne de celle-ci, à droite,
– dans les infobulles qui apparaissent quand on laisse le curseur de la souris sur un icone, comme par exemple ici avec le S entre parenthèses :

Sondage – Quelle version de MuseScore utilisez-vous ?

Qu’elles qu’en soient les raisons, tout le monde n’utilise pas la dernière version du logiciel. Loin s’en faut.

Les raisons peuvent être multiples :

  • on ignore qu’une version plus récente est disponible,
  • notre ordinateur ne peut pas supporter la dernière version,
  • on ne sait pas mettre à jour son logiciel,
  • on ne souhaite pas changer par peur de devoir ré-apprendre à utiliser la nouvelle version…

Bref, voici ci-dessous un petit sondage pour estimer l’utilisation de chacune des 3 versions majeure de MuseScore :

https://pollie.app/7ofc2

Pour qu’il soit le plus parlant possible, partagez-le sans vergogne autour de vous ! Résultat dans quelques jours ici !